Axel Rudakubana, le meurtrier anglais des parents d’origine rwandaise qui a lâchement massacré les trois enfants à coups de couteau, est condamné à la réclusion à perpétuité, avec un minimum de 52 ans

Editeur HAKIZIMANA Maurice

Journaliste présente dans l’audience: Julia Banim

Son nom est Axel Rudakubana. Il s’agit du tueur d’enfants de 18 ans qui a été condamné aujourd’hui à 13 peines de prison à vie avec une peine minimale de 52 ans, dans ce qui est considéré comme la plus longue peine infligée à un tueur de son âge. Le 29 juillet 2024, Rudakubana a pris d’assaut un cours de danse sur le thème de Taylor Swift à The Hart Space, brandissant un couteau qu’il avait acheté sur Amazon. Trois petites filles, Alice da Silva Aguiar, neuf ans ; Bebe King, six ans ; et Elsie Dot Stancombe, sept ans, ont été assassinées lors de cette attaque odieuse, tandis que 10 survivants ont été blessés et gravement traumatisés.

Axel Rudakubana

Rudakubana a été signalé au programme gouvernemental de lutte contre l’extrémisme Prevent à au moins trois reprises.(Image: Liverpool Echo)

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En condamnant le tueur impitoyable, le juge Goose a déclaré :

« En seulement 15 minutes, Rudakubana a assassiné trois enfants et tenté d’en assassiner huit autres enfants et deux adultes. Seule la fuite d’autres enfants l’a empêché d’en assassiner davantage. Il passera presque toute sa vie en détention. Je pense qu’il ne sera probablement jamais libéré et qu’il restera en détention toute sa vie. »

Rudakubana n’a montré aucun remords depuis qu’il a commis cette horrible attaque. Au contraire, il s’est même vanté de ses meurtres auprès de la police. Montrant sa lâcheté devant le tribunal, il a refusé de parler lorsqu’on lui adressait la parole et portait toujours un masque ou couvrait son visage de son sweat à capuche. Le manque de respect malsain de l’adolescent contrastait fortement avec le courage incroyable dont ont fait preuve les victimes et leurs familles, qui ont donné des témoignages poignants devant le tribunal.

) Bebe King, Elsie Dot Stancombe and Alice da Silva Aguiar.

Le monstre tordu Rudakubana s’est réjoui d’avoir tué trois petites filles Alice da Silva Aguiar, neuf ans ; Bebe King, six ans ; et Elsie Dot Stancombe, sept ans (Image : PA)

Jubilation choquante

Rudakubana est resté la plupart du temps silencieux pendant les interrogatoires de police, mais il prenait un malin plaisir à se vanter de son absence de remords. Au cours d’une interaction effrayante avec les officiers, le tueur a déclaré « Je suis content qu’ils soient morts », ajoutant « Je suis neutre, je m’en fiche».

L’inspecteur-chef Jason Pye, enquêteur principal, a déclaré : « Il n’a pas parlé lors des interrogatoires, mais il a fait des remarques à des personnes. Nous en avons informé les familles, elles sont horribles. Cela montre simplement qu’il n’a absolument aucun remords. »

Un sourire cruel

Un autre coup cruel porté aux familles détruites par sa violence frénétique, Rudakubana a souri au tribunal lorsqu’il a été accusé des trois meurtres, quelques jours seulement après sa tuerie. Il arborait un «large sourire » lorsqu’il est entré dans la salle d’audience avant de se couvrir le visage avec son sweat-shirt pendant le reste de la procédure. Et plus tôt cette semaine, le journaliste du Daily Express Chris Riches a parlé du « frisson » qu’il a ressenti en observant le sourire cruel de Rudakubana. M. Riches, qui a été l’un des premiers journalistes à voir le maléfique Rudakubana en face à face, s’est souvenu :

« J’ai regardé dans les yeux le tueur d’enfants en série Axel Rudakubana – et son sourire tordu et maniaque ne me quittera jamais…..Mais son air glacial et amusé tandis qu’il souriait n’était rien comparé au regard qu’il m’a lancé en se retournant pour jeter un œil aux journalistes derrière l’épais banc des accusés vitré du tribunal 3.6. Pour Rudakubana, toute la procédure judiciaire de la matinée était amusante – peut-être un sourire nerveux – mais un large sourire illuminait son visage alors qu’il nous regardait, moi et mes collègues. C’était le sourire déconcertant d’un garçon de 17 ans qui s’en fichait et était capable de tout. Nous étions tous surpris. »

Court artist sketch by Elizabeth Cook of Southport stabbings suspect Axel Rudakubana, 18

Rudakubana a choqué les journalistes avec son « sourire maniaque »(Image: PA)

Tentative de dernière minute pour « sauver sa peau »

Lundi, Rudakubana a changé de position et plaidé coupable le premier jour de son procès. Le tueur a plaidé coupable des meurtres d’Alice, Bebe et Elsie, ce qui a été interprété comme une tentative cynique d’obtenir une peine moins lourde.

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Rudakubana a également plaidé coupable de huit chefs d’accusation de tentative de meurtre concernant huit autres enfants, dont les noms ne peuvent être dévoilés, ainsi que des tentatives de meurtre de Leanne Lucas et Jonathan Hayes. Il a également avoué avoir possédé un objet tranchant dans un lieu public, à savoir un couteau de cuisine à lame incurvée, et a plaidé coupable de production d’une toxine biologique, à savoir de la ricine, et de possession d’informations susceptibles d’être utiles à une personne qui commet ou prépare un acte de terrorisme, à savoir un fichier PDF intitulé « Military Studies in the Jihad Against the Tyrants: The Al-Qaeda Training Manual »

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Assis, la tête touchant presque ses genoux, Rudakubana a marmonné « coupable » de chacun des 16 chefs d’accusation. Ce changement de plaidoyer inattendu, qui a surpris le juge, les avocats et la presse, a signifié que les proches des jeunes victimes de Rudakubana n’étaient pas présents au tribunal pour entendre le meurtrier d’enfants avouer sa culpabilité. Deanna Heer KC, procureure, a confirmé que les familles n’étaient pas présentes car le procès devait s’ouvrir le mardi 21 janvier.

Rien n’indiquait que Rudakubana modifierait son plaidoyer. L’audience, qui devait porter sur des questions juridiques au début d’un procès de quatre semaines, s’est terminée en un peu plus de 15 minutes. S’adressant au tribunal après l’enregistrement des plaidoyers, le juge Goose a déclaré :

« Je suis conscient du fait que les familles ne sont pas là aujourd’hui. Vous avez maintenant plaidé coupable à cet acte d’accusation et à chacun des chefs d’accusation qui y figurent. »

Un parent d’un survivant de l’agression au couteau à Southport, qui a raconté comment son enfant est toujours en difficulté « mentalement », pense que Rudakubana « n’a changé sa plaidoirie que dans l’espoir d’obtenir une réduction de sa peine ». Le père, dont l’enfant a dû être opéré à la suite de l’attaque, a déclaré au Sun : « Il a changé sa plaidoirie uniquement dans l’espoir d’obtenir une réduction de sa peine. C’était pour essayer de sauver sa peau. »

Un silence cruel

Vêtu d’un survêtement gris et d’un masque chirurgical le premier jour de son procès, Rudakubana s’est immédiatement assis dans le box des accusés, où il était accompagné d’un intermédiaire, et a posé sa tête sur ses genoux.

Lors de son plaidoyer de culpabilité, Rudakubana est d’abord resté assis lorsqu’on lui a demandé de se lever. Il est également resté silencieux lorsqu’on lui a demandé de donner son nom. Après que les officiers ont confirmé que les débats pouvaient être entendus dans le box des accusés, Rudakubana a été invité à prononcer à nouveau son nom, mais il est de nouveau resté silencieux. Stanley Reiz KC, défenseur, a déclaré :

« L’accusé ne s’est pas identifié, mais il n’y a aucun doute sur le fait que l’homme sur le banc des accusés est Axel Rudakubana, et il peut entendre ce qui se dit. » Le juge Goose a demandé : « Il ne choisit pas de parler ? », ce à quoi M. Reiz a répondu : « C’est exact. » Il a ensuite demandé si les actes d’accusation pourraient être répétés – lorsque Rudakubana aurait finalement plaidé coupable.

Axel Rudakubana

Le tueur s’est montré perturbateur devant le tribunal (Image: Police handout)

L’éclatement du tribunal

Rudakubana a perturbé et retardé sa propre condamnation aujourd’hui, ce qui a provoqué des cris de «lâche » de la part d’un membre de la famille angoissé. Se tournant vers un bureau du tribunal pendant la lecture de la note d’ouverture, Rudakubana a déclaré : « Je ne vais pas bien, je me sens malade. » Il a ensuite crié à plusieurs reprises : « J’ai besoin de parler à un ambulancier, je me sens malade », ajoutant : « Vous ne m’apportez aucun soutien, monsieur le juge, je me sens malade. »

Le juge, M. Justice Goose, a ordonné au tueur de Southport de quitter le banc des accusés alors qu’il criait à plusieurs reprises pendant l’audience de détermination de la peine à la Crown Court de Liverpool. On a entendu un membre de la famille crier « lâche » alors que Rudakubana quittait la salle tandis que d’autres membres de la famille secouaient la tête.

Rudakubana criait : « Ce n’est pas ma faute, je me sens mal ». Lorsque le juge a tenté de poursuivre l’affaire, Rudakubana a également crié : « Ne continuez pas ». C’est alors qu’il a reçu l’ordre de quitter le box des accusés. Le juge Goose a déclaré au tribunal que l’accusé serait ramené devant le tribunal pour être condamné plus tard dans la journée, et que l’ouverture du procès s’est poursuivie en son absence.

Après être retourné au box des accusés alors que son audience de détermination de la peine reprenait après une pause déjeuner, Rudakubana a regardé brièvement autour de la salle avant de poser sa tête sur ses genoux. Les victimes et les familles bouleversées ont courageusement écouté des preuves poignantes pendant que le tueur était autorisé à quitter la salle.

Avant de rentrer dans la salle d’audience, le juge Goose a déclaré :

« Je crois comprendre que l’accusé a été revu et jugé physiquement apte à venir au tribunal pour le moment ; il continue d’indiquer que s’il le faisait, il perturberait la procédure. »

Le juge Stan Reiz, qui défendait le prévenu, a déclaré que le prévenu était disposé à comparer devant le tribunal et qu’il comprenait qu’il était important de ne pas perturber la procédure, ajoutant que la situation pourrait changer. Le juge Goose a répondu : « S’ils le font, je le retireai, mais je voudrais qu’il se présente devant le tribunal au moment du prononcé de la sentence. » Restant silencieux, Rudakubana a continué à regarder le sol pendant que le juge Deanna Heer continuait à exposer l’affaire.

La question poignante d’une survivante au lâche

Une jeune fille de 14 ans qui a survécu à l’attaque au couteau et dont l’identité ne peut être révélée pour des raisons juridiques a raconté au tribunal comment la « journée s’est transformée en véritable cauchemar ». Dans une déclaration lue par liaison vidéo, la jeune fille a déclaré :

« Le début de mon cauchemar a commencé quand je t’ai vu. J’ai cru que tu me faisais une blague. Je t’ai vu avec ton sweat à capuche vert et ton masque. Ce dont je me souviens le plus de toi, ce sont tes yeux. Tu n’avais pas l’air humain, tu avais l’air possédé. Je t’ai regardé poignarder quelqu’un, puis je t’ai vu venir vers moi. C’était comme au ralenti. Tu m’as poignardé dans le bras, et instinctivement, je me suis retourné, et c’est à ce moment-là que tu as continué à me poignarder dans le dos, même si je ne l’ai pas senti sur le moment. Tout ce que j’entendais, c’étaient les cris. J’avais tellement peur de ce que tu faisais, et j’étais dans une panique aveugle. J’ai couru sur le palier, et il y avait un groupe de filles regroupées, et j’ai commencé à crier pour que les filles descendent les escaliers. Je me souviens que je les poussais physiquement dans les escaliers pour les faire sortir du bâtiment et s’éloigner de toi. Je savais que je courais pour sauver ma vie. Je devais essayer de faire sortir tout le monde et de les mettre en sécurité – c’était ma première pensée. »






« Physiquement, je suis guérie, mais mes cicatrices restent comme un rappel de ce que tu m’as fait, à nous tous. Aucune personne saine d’esprit ne pourrait faire ça. C’est écoeurant ce que tu as fait, d’y aller en sachant que tu vas dans une pièce pleine d’enfants sans défense. Donne-moi une raison pour ce que tu as fait. T’armer d’une arme et poignarder des enfants. J’espère que tu passeras le reste de ta vie en sachant que nous pensons que tu es un lâche. »

Déclaration accablante d’une mère en deuil

Jenny Stancombe, la mère d’Elsie Dot Stancombe, âgée de sept ans, a décrit le meurtre de sa fille comme « l’acte d’un lâche » dans une déclaration faite lors de l’audience de détermination de la peine de Rudakubana. S’adressant directement à Rudakubana, Jenny a déclaré : « Ce que tu as fait n’était pas seulement cruel et purement maléfique ; c’était l’acte d’un lâche. »

Family photograph Bebe King smiles for a photograph while wearing blue and purple ribbons in her hairPhotographie de famille : la famille de Bebe King a exprimé sa « dévastation » face à sa perte

Family photograph Alice da Silva Aguair in her white Holy Communion dress next to a large Christian crossPhotographie de famille : Alice da Silva Aguiar, photographiée lors de sa Sainte Communion, a été décrite par son prêtre local comme une « fille merveilleusement heureuse »

Family photograph  Elsie Dot Stancombe smiles for a photography while wearing a yellow polo shirt and red headbandPhotographie de famille : Elsie Dot Stancombe était « adorée par tout le monde » dans sa communauté scolaire

PA Media People lay flowers near the scene in Hart Street, Southport, where three children died and eight were injured in a "ferocious" knife attack during a Taylor Swift event at a dance school on Monday.PA Media Des fleurs ont été déposées près du cordon de police où l’attaque a eu lieu

Comment recevez-vous le verdict contre ce meurtrier anglais de parents d’origine rwandaise qui a lâchement massacré les trois enfants à coups de couteau ?

Ce monde,

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